L’impression 3D, bien qu’existante déjà depuis plus d’une décennie, commence à changer radicalement notre façon de concevoir et de produire. Tant fascinante et magique, que crainte et potentiellement sujette à la dérive. La théoricienne du design
Camille Bosqué, dans Imprimer le monde, parle de physical spams, et de crapjects, soient des productions futiles et de mauvaises factures. Comment se positionner, en tant que designer, dans la démocratisation de ces modes de création ? Comment le designer peut intervenir de manière sensible et poétique dans ces process de création ?
Mon projet a pour but de ramener du dessin, du geste, du « vivant » dans ces modes conceptions et d’impressions 3D. J'essaie, par cette sensibilité entre rigueur de la machine, et poésie du dessin, de converger vers de l’artisanat numérique.